Français EVALUATION LINGUISTIQUE TESTER VOL
DE VEHICULE – TENTATIVE DE MEURTRE
Le 08 septembre 2007
à 09h30, une patrouille de police effectue un contrôle sur le marché de
Mitrovica Nord lorsqu'un individu aborde les policiers pour leur signaler que
son véhicule vient d'être dérobé.
La victime, Zavic
Radonko, déclare qu'il stationnait sa voiture au moment où un individu, armé
d'un pistolet a brutalement ouvert la portière et lui a intimé l'ordre de
descendre. Zavic Radonko s'est exécuté et l'individu c'est enfui avec le
véhicule en direction de Leposavic (Kosovo) certainement pour passer la
frontière serbe. La victime déclare que son véhicule est marque AUDI type A4 de
couleur noire et qu'il est immatriculé KM-4356.
Il donne description
de son agresseur :
Homme jeune entre 20
et 25 ans, de race blanche, taille 1.80 m environ, de corpulence mince. Il
présente une cicatrice sur la joue gauche. Il était vêtu d'un pantalon en toile
gris et d'une veste de couleur noire. Mr Zavic est conduite au poste de police
pour enregistrement de sa plainte.
Les policiers
contactent par la radio le commissariat de police de Mitrovica Nord qui prend
les dispositions pour que des barrages routiers soient mis en place sur l'axe
présumé de fuite du malfaiteur.
Le commissariat de
Leposavic met en place un barrage à quelques kilomètres de la frontière aux
coordonnées UTM JK 465-873.
À 09 heures 45, le
véhicule AUDI se présente face au barrage et malgré les injections faites réglementairement
par les policiers, le conducteur du véhicule n'obtempère pas et fonce
délibérément sur les membres des forces
de l’ordre qui sont obligés de s’écarter pour ne pas être percutés par la
voiture.
Un des policiers
ouvre le feu à trois reprises et attient l’un des pneumatiques. Le
véhicule s’immobilise dans le fossé une vingtaine de mètres plus loin. Le
conducteur sort de la voiture et pointe son arme en direction des officiers de
police qui, sous la menace, ouvrent le feu à quatre reprises. Deux balles atteignent
le malfaiteur à la poitrine. Celui-ci décède immédiatement.
Les officiers de
police effectuent le gel des lieux et rendent compte des faites au commandant du
commissariat. Ce dernier informe le procureur de la république à Mitrovica qui
saisit immédiatement l’inspection générale des services pour diriger cette
enquête. Le magistrat décide de se transporter sur les lieux et entend
verbalement l’officier de police, chef du dispositif mis en place pour
l’interception de la voiture, afin de déterminer si les policiers ont agi en
état de légitime défense.
Les renseignements
recueilles sur l’auteur des faites permettent d’établir qu’il s’agit d’un nommé
Razanovic Goran, né le 04 juin 1978 à Belgrade, sans domicile fixe. Cet
individu est très défavorablement connu des services de police serbe pour
trafic de véhicules, vols à main armée et blanchiment d’argent. Il faisait
l’objet d’un mandat d’arrêt international pour le braquage d’une banque
perpétré un mois plus tôt dans l’agglomération de NIS (Serbie).
DIALOGUE ENTRE LE POLICIER ET LE MAGISTRAT
M : Bonjour capitaine, je suis le procureur de
la république de Mitrovica. Vous êtes je crois l’officier responsable du
dispositif du barrage routier.
OP : mes respects monsieur le procureur. Je suis
effectivement l’officier responsable du dispositif.
M : pouvez vous m’expliquer ce qui s’est passé
ici ?
OP : tout à fait. À 09h15, nous avons reçu un
appel téléphonique du commissariat de Mitrovica pour nous signaler le vol d’une
AUDI noire susceptible de franchir la frontière administrative entre le Kosovo
et la Serbie. Notre commandant à décidé de mettre en place un barrage routier
sur l’itinéraire et m'a désigné comme chef du dispositif.
M : est-ce vous qui avez choisi l’emplacement du
barrage ?
OP : oui monsieur, j’avais, en qualité de chef du
dispositif, tout latitude pour décider de l’endroit où nous allions mettre en
place le barrage. Comme vous pouvez le constater, l’endroit est dégagé
permettant une interception en toute sécurité et aucune habitation ne se trouve
à proximité ce qui garantit la sécurité de la population civile.
M : avez-vous reçu l’information selon
laquelle le malfaiteur était armé et dangereux ?
OP : oui, nous savions que le voleur était dangereux
et qu’il était porteur d’un pistolet.
M : pourquoi n’avez-vous pas mis en place un
dispositif tel qu’une herse pour stopper la voiture ?
OP : notre herse est hors d’usage et c’est pour
cette raison que nous n’avons pu déployer ce moyen.
M : est-ce aussi pour cette raison que vous
avez dû tirer sur le véhicule pour l’immobiliser ?
OP : non monsieur. Nous avons fait les injonctions
réglementaires et le véhicule à foncé sur nous dans l’intention délibérée de
nous percuter. Ce n’est qu’à ce moment là que nous avons ouvert le feu.
M : A combien de reprises avez-vous fait usage
des armes ?
OP : j’ai fait usage de mon arme à trois reprises.
Les autres policiers n’ont pas eu le temps de tirer. J’ai visé les roues de la voiture
et j’ai réussi à toucher un pneumatique du véhicule qui est devenu
incontrôlable et qui a fini sa course dans le fossé.
M : que c’est-il passé ensuite ?
OP : nous nous sommes approchés du véhicule pour
procéder à l’interpellation du malfaiteur. Alors que nous n’étions qu’à
quelques mètres, il est sorti et a pointé son arme dans notre direction.
M : A-t-il eu le temps de faire usage de son
arme ?
OP : non, nous ne l’avons pas laissé faire. Il
avait voulu écraser avec la voiture et nous étions persuadés qu’il n’aurait pas
hésité à faire feu sur nous c’est pourquoi nous avons tout de suite tiré.
M : qui a tiré exactement ?
OP : j’ai fait feu à deux reprises et le sergent Romanic
Alexis a également tiré deux cartouches.
M : le malfaiteur a donc reçu quatre
balles ?
OP : non monsieur, seulement deux, les deux autres
projectiles ont raté leur cible. Il a été touché à la poitrine.
M : qu’avez-vous fait ensuite ?
OP : nous nous sommes précipités pour lui porter
secours mais il est mort sur le coup.
M : vous pensez donc avoir agi en état de
légitime défense ?
OP : absolument, notre vie était menacée autrement
nous n’aurions pas agi de la sorte.
M : je vous remercie, capitaine, l’inspection
générale des services est chargée de faire la lumière sur toute cette affaire.
OP : je me tiens à la disposition de ces
enquêteurs ainsi que mes hommes.
M : au revoir capitaine.
OP : mes respects monsieur le procureur.
QUESTIONS SUR VOL DE VEHICULE – TENTATIVE DE
MEURTRE
1.
Où a eu lieu le vol
du véhicule ?
Le vol a eu lieu au
marché de Mitrovica.
2.
De quel type de
véhicule s’agit t’il ?
C’est une voiture de
marque AUDI type A4 de couleur noire immatriculée KM 4356.
3.
Quelle est l’unité chargée
de mettre en place de barrage ?
Le commissariat de
police de Leposavic a mis en place un barrage routier.
4.
Quelle était
l’intention du voleur de voiture ?
Il voulait franchir
la frontière entre le Kosovo et la Serbie.
5.
Donnez le
signalement du malfaiteur ?
C’est un homme jeune,
entre vingt et vingt cinq ans, taille 1.80 m, de race blanche, corpulence mince
avec une cicatrice sur la joue droite. Il était vêtu d’un pantalon en toile
gris et d’une veste noir.
6.
Pourquoi les
policiers ont-ils ouvert le feu une première fois ?
Ils ont ouvert le
feu pour immobiliser le véhicule qui a tenté de les percuter.
7.
Le malfaiteur
était-il porteur d'un revolver ?
Non, il était
porteur d’un pistolet.
8.
Combien de
projectiles ont touché le malfaiteur ?
Le malfaiteur a été
touché à deux reprises.
9.
Quel est le service
chargé de l’enquête ?
L’inspection
générale des services est chargée de cette enquête.
10.
Le malfaiteur
était-il recherché ? Si oui, pourquoi ?
Le malfaiteur faisait
l’objet d’un mandat d’arrêt international pour le braquage banque commis à NIS en Serbie.
il y a beaucoup d'erreur dans le text
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